La baisse des subventions et des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque engendre une incertitude croissante au sein du secteur. Ne laissez pas cette situation freiner l’avenir des énergies renouvelables dans notre région.
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La récente diminution des subventions pour les installations de panneaux solaires, suite à un arrêté publié en mars, impacte gravement la filière photovoltaïque. La baisse des tarifs d’achat de l’électricité, notamment pour les installations de moins de 500 kW, engendre une ralentissement significatif des demandes de devis, tant chez les particuliers que chez les artisans. De nombreux acteurs du secteur redoutent une perte d’activité pouvant atteindre jusqu’à 50 % de leur chiffre d’affaires, menaçant ainsi leur viabilité économique. Malgré ces incertitudes, l’autoconsommation avec stockage, couplée à d’éventuelles aides fiscales, pourrait offrir une lueur d’espoir pour l’avenir.
La récente diminution des subventions pour les panneaux solaires a suscité des inquiétudes parmi les artisans et les acteurs du secteur. Alors que l’engouement pour les installations photovoltaïques était en plein essor, l’annonce d’une réduction des tarifs d’achat et des aides publiques en mars dernier met en péril la dynamique locale prometteuse. Face à ce changement, de nombreux professionnels, comme Damien Jaulhac et Georges Belle Wangue, témoignent d’une baisse significative des demandes et d’un climat d’incertitude qui fragilise leur avenir économique.
La récente diminution des subventions pour les panneaux solaires soulève de sérieuses inquiétudes au sein de la filière photovoltaïque. Depuis l’application d’un arrêté en mars, qui réduit les mesures de soutien aux installations photovoltaïques, les artisans locaux constatent une chute significative de leurs activités. Cette situation pourrait nuire au développement durable et à l’essor de l’énergie solaire, malgré les promesses d’autoconsommation.
Avantages
Malgré cette baisse des subventions, l’autoconsommation devient un concept de plus en plus valorisé. Les installations adaptées permettent aux particuliers de consommer leur propre électricité produite par leurs panneaux. Cela engendre une certaine indépendance énergétique, ce qui est particulièrement attractif dans un monde où les prix de l’énergie fluctuent fortement. En parallèle, les nouvelles technologies, comme les batteries de stockage, permettent d’optimiser cette autoconsommation, rendant l’investissement plus intéressant à long terme.
Un autre avantage est la tendance croissante vers la durabilité et l’énergies renouvelables. Les installations de panneaux solaires participent à la réduction de l’empreinte carbone et offrent une alternative aux sources d’énergie fossiles. De plus, des entreprises continuent à investir dans le secteur, attirées par des projets d’autoconsommation qui garantissent un fonctionnement plus écologique.
Inconvénients
Cependant, la diminution des subventions représente un sérieux frein pour de nombreux acteurs du secteur. Les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque ont été considérablement réduits, tombant à 40 €/MWh pour les particuliers, ce qui limite sérieusement les retours sur investissement. Cela pourrait dans le futur décourager les nouveaux investisseurs et mettre en péril la viabilité économique des entreprises déjà établies.
Les artisans du secteur ressentent fortement cette pression. Beaucoup d’entre eux font face à une baisse de 50 % de leur chiffre d’affaires, compromettant leur capacité à maintenir des emplois et à investir dans de nouveaux équipements. La prévisibilité de leurs commandes est également affectée, créant une instabilité économique alarmante dans ce domaine, alors que les entreprises doivent s’adapter continuellement aux changements de la réglementation.
Enfin, l’incertitude entourant les aides gouvernementales et les nouvelles règles de TVA complique encore plus la situation. Bien qu’il y ait une promesse de réduction de la TVA à 5,5 % en octobre, le manque de clarté sur ce que cela impliquera laisse les acteurs du marché dans l’angoisse de l’avenir. Ce flou pourrait très bien exacerber la réticence des particuliers à investir dans des installations photovoltaïques.
La récente diminution des subventions pour les installations photovoltaïques en France représente un véritable coup d’arrêt pour le secteur solaire, qui bénéficiait d’un élan prometteur. Cette situation suscite des inquiétudes parmi les artisans et les entreprises du secteur, qui n’ont jamais été aussi exposés à l’instabilité. Les nouvelles mesures, annoncées par le gouvernement, réduisent à la fois les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque et les primes à l’installation, remettant en question la viabilité économique des projets solaires.
Un coup dur pour le secteur photovoltaïque
Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification, les commandes d’installation de panneaux solaires ont considérablement chuté. Les artisans constatent une baisse alarmante des demandes de devis. Selon Damien Jaulhac, un entrepreneur du secteur, « les gens attendent, observent ce que fait le voisin et se posent beaucoup de questions. » Avant, l’incitation à revendre le surplus d’électricité était primordiale, mais aujourd’hui, l’accent est mis sur l’autoconsommation.
Impact direct sur les particuliers
La réforme a également des conséquences dramatiques pour les particuliers. Le tarif d’achat de l’électricité a été réduit de manière significative, passant à seulement 40 €/MWh pour les installations particulières. Des primes à l’installation diminuent également, ce qui rend l’installation de panneaux solaires moins attractive pour les consommateurs. Les professionnels s’inquiètent pour leurs clients, qui peuvent désormais hésiter à investir dans cette technologie, malgré ses avantages indéniables.
Les artisans face à l’incertitude
Les artisans du secteur expriment des craintes quant à leur avenir économique. Certains prévoient des baisses de chiffre d’affaires allant jusqu’à 50 %. Aucune vision à long terme du gouvernement n’est perçue, ce qui crée une instabilité qui met en péril de nombreux emplois. Ces entrepreneurs ont investi dans du matériel, souvent en raison d’une croissance chouette observée précédemment, mais se voient désormais contraints de réajuster leur modèle économique.
Une nouvelle voie : l’autoconsommation avec batteries
Malgré ces défis, de nouvelles opportunités se dessinent pour les entreprises qui s’adaptent. L’autoconsommation, couplée à des systèmes de stockage, commence à émerger comme une alternative viable. Des solutions comme une installation de 3 kW associée à une batterie de 5 kWh pourraient permettre un amortissement similaire à l’ancien modèle basé sur la revente du surplus. En conséquence, nombreux sont les installateurs qui commencent à intégrer des solutions de stockage dans leurs devis.
Un espoir pour l’avenir ?
Bien que la situation actuelle soit préoccupante, certains professionnels restent optimistes. Avec la possibilité d’une réduction de TVA à 5,5 % prévue prochainement pour les nouvelles installations, il pourrait y avoir une lueur d’espoir. Les installations avec batteries, qui optimisent l’autoconsommation, pourraient bien donner un nouveau souffle à un secteur qui a tant à offrir.
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La récente diminution des subventions pour les panneaux solaires a créé un climat de doute parmi les artisans et les particuliers souhaitant s’équiper d’installations photovoltaïques. Les nouvelles mesures, appliquées depuis mars, perturbent les projets en cours et modifient les priorités des consommateurs. Ce ralentissement pourrait mettre en péril la dynamique locale de l’industrie solaire dans des régions comme le Lot.
Un contexte économique difficile pour les artisans
Les artisans spécialisés dans les installations solaires constatent une baisse significative des demandes. Selon des experts du secteur, 80 % des clients sont désormais en attente, hésitant face à un environnement instable. Damien Jaulhac, dirigeant d’une entreprise locale, affirme que les utilisateurs observent d’abord ce que font leurs voisins, divergents des pratiques habituelles d’incitation à revendre le surplus d’électricité. L’accent est désormais mis sur l’autoconsommation, remplaçant l’ancienne approche.
Impact des modifications de tarifs d’achat
Avec la modification des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque, les installations pour les particuliers ont vu leur tarif réduire drastiquement à 40 €/MWh, contre 105 à 95 euros pour les plus grandes installations. Cela a un impact direct sur la rentabilité et rend l’autoconsommation plus cruciale que jamais. Les primes à l’installation ayant également chuté, cette évolution menace la viabilité économique de nombreuses entreprises dans le secteur.
L’avenir de l’autoconsommation avec stockage
Face à un tarif de rachat en baisse, la solution d’autoconsommation avec stockage est devenue primordiale. Les professionnels du secteur s’orientent vers des devis incluant des batteries, permettant d’optimiser la consommation électrique. De plus, la perspective d’une TVA réduite à 5,5 % dès octobre pourrait offrir un espoir de redressement, bien que les détails restent flous. Les entreprises doivent s’adapter rapidement pour répondre à cette nouvelle norme.
Optimisme malgré les incertitudes
Malgré les inquiétudes causées par la refonte des subventions, le secteur reste optimiste quant à l’avenir. Avec l’amélioration de l’autoconsommation, notamment grâce à l’intégration de batteries, certains acteurs locaux rapportent des projets réussis, comme l’équipement de laiteries capables de couvrir 100 % de leurs besoins en énergie solaire. L’innovation et l’adaptabilité pourraient permettre aux artisans de traverser cette période difficile.
| Aspect | Conséquences |
|---|---|
| Nouveau tarif d’achat | Réduction des revenus des producteurs d’électricité photovoltaïque |
| Primes à l’installation | Chute des incitations à investir dans l’énergie solaire |
| Autoconsommation | Privilégie la consommation locale, mais limite la rentabilité à long terme |
| Impact sur les artisans | Baisse de la demande et perte potentielle de 50% des revenus |
| Incertitudes réglementaires | Instabilité qui complique la planification des investissements |
| Perspectives de marché | Une tendance vers l’autoconsommation avec batterie pour surmonter les défis |
| Besoins d’entreprises | Visibilité requise pour garantir la continuité des activités |
Récemment, un arrêté gouvernemental a annoncé une diminution significative des subventions allouées aux installations de panneaux solaires. Cette décision a pour effet immédiat de freiner l’élan prometteur du secteur photovoltaïque local, laissant de nombreux artisans et entreprises dans l’incertitude. Alors que la demande pour ces installations était en pleine croissance, les nouvelles règles ont provoqué une stagnation du marché, impactant la viabilité des fabriquants et installateurs du Lot.
Les nouvelles régulations et leurs conséquences
La refonte des tarifs d’achat des installations solaires de moins de 500 kilowatts-crête (kWc) a été mise en place récemment. Les tarifs d’achat du surplus d’électricité proposées par EDF ont été réduits, entraînant une baisse conséquente des incitations financières à l’installation de panneaux solaires. Pour les installations commerciales sur bâtiments professionnels, le tarif est passé de 105 à 95 euros le mégawattheure, tandis que pour les particuliers, le tarif est désormais divisé par trois, tombant à 40 €/MWh.
Ce changement a de graves implications pour les artisans et les entreprises, qui anticipent une baisse significative de leur chiffre d’affaires. Ce sentiment d’incertitude est accentué par les nouvelles réglementations qui, à partir de juillet, deviendront dégressives, augmentant ainsi la pression sur les acteurs du marché.
Impact sur la demande des particuliers
Les professionnels du secteur constatent une diminution drastique des demandes en matière de devis pour des installations solaires. Les clients deviennent de plus en plus hésitants, attendant de voir comment évoluent les offres et conditions de marché. Alors que le passage à l’autoconsommation est désormais mis en avant, de nombreux clients se questionnent sur la viabilité financière de leurs projets.
La transition vers l’autoconsommation avec stockage
Avec les changements dans les tarifs de rachat, l’accent se déplace désormais vers l’autoconsommation et l’installation de systèmes de stockage. Les entreprises surveillent cette transition avec attention, cherchant des solutions pour maximiser l’autoconsommation. Une installation typique combinant panneaux solaires et batteries permet d’accroître l’autoconsommation, atteignant des niveaux plus élevés qu’auparavant. Cela semble être une stratégie viable malgré les coûts initiaux plus élevés.
Un avenir incertain mais prometteur
Malgré un contexte défavorable, les artisans et installateurs restent optimistes quant à l’avenir du secteur. La promesse d’une TVA réduite sur les installations à venir en octobre pourrait donner un nouvel élan au marché. Cependant, l’absence de clarté sur les conditions entourant cette réduction suscite des inquiétudes. Les professionnels espèrent que des mesures claires et des incitations adéquates redonneront une impulsion au marché photovoltaïque local.
En attendant, des entreprises comme JDE et TechnoWatt continuent d’appuyer leurs relations avec leurs clients, mises en place grâce à un service de qualité et un suivi attentif. Les ateliers de sensibilisation sur les avantages de l’autoconsommation et les technologies de stockage de l’énergie sont de plus en plus fréquents pour persuader les consommateurs de franchir le pas, malgré un environnement incertain.
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Damien Jaulhac, dirigeant de la société JDE à Luzech, exprime son inquiétude face à la diminution des subventions pour les installations photovoltaïques. « Actuellement, nous recevons beaucoup moins de demandes pour des installations solaires. On ne fait presque plus de devis. Les gens attendent, observent ce que fait le voisin et se posent beaucoup de questions. Avant, on incitait à revendre le surplus, aujourd’hui, c’est l’autoconsommation qui est privilégiée. »
De son côté, Georges Belle Wangue, responsable de la société TechnoWatt à Cardaillac, partage un constat similaire. « Nous avons 80 % de notre clientèle qui nous recommande, expliquent les relations de confiance que nous avons établies grâce à un bon suivi et un service après-vente. Cependant, les demandes stagnent en ce moment. »
Les nouvelles mesures, notamment la refonte des tarifs d’achat pour les installations de moins de 500 kilowatts-crête, inquiètent également Frédéric Cosneau, secrétaire général de la CAPEB du Lot. « C’est une mauvaise nouvelle et un vrai coup d’arrêt pour une dynamique locale très forte. » Les particuliers se retrouvent également affectés avec une chute du tarif d’achat, désormais divisé par trois, tombant à 40 €/MWh, ce qui compromet leur projet d’autoconsommation.
Christophe Proença, député, met en lumière les enjeux économiques. « Cela menace directement la viabilité économique des entreprises du secteur et les emplois qui en dépendent. Dans le Lot, certaines PME prévoient jusqu’à 50 % de baisse de chiffre d’affaires. »
Malgré ces incertitudes, certains installateurs demeurent optimistes. « Aujourd’hui, avec la batterie de stockage, on optimise l’autoconsommation à 80 %, tandis qu’avant, c’était 50 %. C’est un vrai progrès », se réjouit Damien Jaulhac. Cependant, il reste prudent quant à la clarté des nouvelles règles fiscales entourant la TVA. « On nous parle d’une TVA réduite à 5,5 % à partir d’octobre, mais rien n’est confirmé. »
La récente diminution des subventions accordées aux installations photovoltaïques sur toiture a frappé de plein fouet le secteur dans le Lot. Les mesures de soutien aux photovoltaïques ont été réduites, précipitant une baisse significative des demandes auprès des artisans locaux. Les professionnels se retrouvent souvent dans l’incertitude, à la recherche de solutions pour s’adapter à cette conjoncture défavorable. Cet article examine les implications de cette situation et propose des recommandations pour revitaliser le marché.
Conséquences de la réduction des tarifs d’achat
La transition vers une politique de tarification dégressive a eu des effets immédiats sur les entreprises du secteur solaire. Le passage d’un tarif d’achat de 105 à 95 euros le mégawattheure pour les installations supérieures à 100 kW a créé un choc pour de nombreux artisans. Ces derniers doivent naviguer dans un environnement où les marges sont réduites et la demande des particuliers s’effondre. Ainsi, beaucoup d’entre eux constatent une baisse de leurs commandes, ce qui engendre des inquiétudes quant à la viabilité de leur activité à long terme.
Les défis de l’autoconsommation
Alors que l’autoconsommation devient la norme, les professionnels du secteur doivent s’adapter rapidement à cette nouvelle dynamique. Avec un tarif d’achat divisé par trois pour les particuliers, la plupart se tournent vers des solutions d’autoconsommation. Cependant, cette stratégie nécessite l’installation de systèmes de stockage, comme des batteries. Cela implique une reconfiguration des offres et la nécessité d’éduquer les clients sur les bénéfices de ces nouvelles installations. Les artisans doivent donc proposer des solutions adaptées et des explications claires concernant le fonctionnement et les avantages de ces systèmes.
Renforcer la confiance et le service à la clientèle
Pour faire face à la baisse des demandes, il est essentiel pour les professionnels de renforcer la relation de confiance avec leurs clients. Comme l’a souligné un des artisans, un service après-vente de qualité ainsi qu’un suivi régulier sont cruciaux. Les entreprises doivent faire preuve de transparence dans leurs offres et communiquer sur les avantages de l’autoconsommation couplée avec des solutions de stockage. En établissant des relations durables, ils peuvent transformer une période difficile en une opportunité de croissance.
Anticiper l’avenir avec des stratégies adaptatives
Pour surmonter ces défis, les artisans doivent développer des stratégies d’adaptation à long terme. Cela inclut la diversification de leurs services, par exemple en proposant des solutions de gestion énergétique combinées avec l’installation solaire. Grâce à une offre variée, les professionnels peuvent capter de nouveaux clients au-delà du segment traditionnel. Il est également crucial d’anticiper les évolutions réglementaires et d’être proactif dans la recherche de nouvelles opportunités comme la TVA réduite à 5,5% en octobre, qui pourrait redonner un élan à certaines installations.
Mobilisation des acteurs locaux
Il est primordial que les artisans, les organisations interprofessionnelles et les autorités locales se mobilisent pour défendre les intérêts du secteur photovoltaïque. Une concertation entre les différents acteurs permettra de porter les préoccupations au niveau gouvernemental et d’exiger un soutien plus important aux initiatives locales. En unissant leurs forces, ils peuvent contribuer à façonner un cadre législatif plus favorable, garantissant ainsi une meilleur viabilité économique du secteur à long terme.
Données clés sur l’impact des subventions sur le marché photovoltaïque
| Facteurs | Impact |
|---|---|
| Baisse des tarifs d’achat | Réduction de l’attractivité pour les installations solaires |
| Diminution des aides publiques | Fein à la croissance des projets photovoltaïques |
| Chute du tarif d’achat pour particuliers | Adoption de l’autoconsommation au détriment de la revente |
| Instabilité du cadre réglementaire | Incertitudes sur l’avenir et perte de confiance |
| Efficacité incertaine de la TVA à 5,5 % | Peu claire sur les conditions d’application |
| Baisse du chiffre d’affaires des PME locales | Prévisions de jusqu’à 50 % de baisse d’activité |
| Éléments | Impact |
|---|---|
| Diminution des tarifs d’achat | Réduction du revenu potentiel pour les installations solaires |
| Chute des primes à l’installation | Moins d’incitations pour les particuliers à investir |
| Passage à l’autoconsommation | Accent sur l’optimisation énergétique plutôt que sur le profit |
| Instabilité réglementaire | Incertitudes pour les artisans et les entrepreneurs |
| Baisse d’activité des artisans | Prévisions de réduction du chiffre d’affaires jusqu’à 50% |
| Transition vers le stockage | Necessité d’intégrer des systèmes de batteries aux installations |
| Éventuelle TVA réduite | Conjure des espoirs, mais manque de clarté sur les conditions |
La diminution des subventions accordées aux installations photovoltaïques marque un tournant inquiétant pour le secteur solaire, particulièrement dans des régions comme le Lot. En réduisant les aides financières et en modifiant les tarifs d’achat, le gouvernement compromet l’élan que la filière avait réussi à établir. L’impact de ces changements se fait déjà sentir, avec une forte baisse des demandes de devis de la part des particuliers, illustrant un net ralentissement des projets d’installations solaires.
Les artisans du secteur, qui ont misé sur l’avenir en investissant dans du matériel et des équipes, se retrouvent aujourd’hui dans une position instable. Les pertes anticipées de chiffre d’affaires et la désorganisation engendrée par ces nouvelles règles limitent non seulement leur capacité à grandir, mais menacent également des emplois. L’instabilité des politiques publiques entame la confiance des professionnels, qui souhaitent pouvoir se projeter à long terme dans leurs activités.
Face à cette situation, l’option de l’autoconsommation devrait néanmoins servir de réponse. En intégrant des solutions comme le stockage d’énergie, certains installateurs trouvent des moyens d’adapter leurs offres. Cependant, les incertitudes entourant la réglementation relative à la TVA et aux aides rendent cette transition délicate. La clarté des mesures futures est essentielle pour encourager à nouveau les investissements.
Pour préserver le dynamisme du secteur et assurer un avenir durable, il est crucial que les politiques publiques soutiennent l’innovation et l’engagement des artisans. Une relance de l’intérêt pour le photovoltaïque ne pourra se faire que si des mesures plus incitatives viennent compenser la perte de subventions et rassurer les acteurs locaux sur la viabilité de leurs projets à long terme.
Quelle est la raison de la baisse des subventions pour les installations photovoltaïques ? Un arrêté publié en mars a réduit les mesures de soutien, incluant la baisse des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque par EDF.
Comment cette réduction impacte-t-elle les artisans ? Les demandes d’installations solaires ont fortement diminué, entraînant une stagnation des devis et un ralentissement des commandes pour les artisans, notamment dans le Lot.
Quel est le nouveau tarif d’achat pour les particuliers ? Le tarif d’achat pour les installations de panneaux solaires destinées aux particuliers a été réduit à 40 €/MWh, ce qui représente une division par trois par rapport à l’ancien tarif.
Comment les artisans s’adaptent-ils à ces changements ? Beaucoup d’artisans commencent à inclure des batteries pour autoconsommation dans leurs devis, car c’est devenu la nouvelle norme pour compenser la baisse du tarif de rachat.
Qu’est-ce que l’autoconsommation et pourquoi est-elle privilégiée ? L’autoconsommation permet aux propriétaires de consommer l’énergie qu’ils produisent eux-mêmes, au lieu de revendre le surplus, ce qui est maintenant moins intéressant financièrement.
Y a-t-il des perspectives d’avenir pour le marché photovoltaïque ? Malgré les incertitudes, certains installateurs restent optimistes concernant l’avenir de l’autoconsommation, surtout avec l’éventuelle réduction de la TVA à 5,5 % prévue pour le 1er octobre.
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« Actuellement, nous recevons beaucoup moins de demandes pour des installations solaires. On ne fait presque plus de devis », constate Damien Jaulhac, dirigeant de la société JDE, située à Luzech. Cette situation résulte de la récente annonce du gouvernement concernant la baisse du tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque par EDF. « Les gens attendent, observent ce que fait le voisin et se posent beaucoup de questions. » Il souligne que l’autoconsommation est désormais privilégiée, balayant l’idée de revendre le surplus d’électricité.
De son côté, Georges Belle Wangue, responsable de la société TechnoWatt à Cardaillac, partage un constat similaire : « Nous avons une grande partie de notre clientèle qui reste fidèle grâce à notre service après-vente. Cependant, les demandes s’amenuisent. Les particuliers semblent hésitants à se lancer dans de nouveaux projets. » Bien qu’il se félicite des demandes émanant des entreprises, cette stagnation chez les particuliers pèse sur l’activité des artisans.
La situation s’est encore dégradée depuis la publication de l’arrêté en mars qui ajuste les aides publiques. Pour les installations solaires de moins de 500 kilowatts-crête, le tarif d’achat du surplus d’électricité a été réduit, passant à 40€/MWh, un coup dur pour les particuliers intéressés par l’énergie solaire. Le moral des artisans en prend un coup, certains prévoyant jusqu’à 50 % de baisse de chiffre d’affaires, alors que ces investissements avaient été anticipés dans un élan de croissance local fort.
Les petites entreprises du secteur, comme celles du Lot, doivent maintenant reconfigurer leurs stratégies. « J’ai investi dans du matériel, des échafaudages, un véhicule, une équipe supplémentaire », déplore Damien Jaulhac. Mais avec des changements aussi fréquents dans les règles, il est difficile de planifier à court ou moyen terme. « L’année dernière à la même époque, je planifiais jusqu’en février de l’année suivante », se souvient-il.
La possibilité d’une TVA réduite à 5,5 % pour les nouvelles installations pourrait apporter une lueur d’espoir. Cela dit, les professionnels s’inquiètent du flou qui entoure cette mesure. Si elle est effective, elle pourrait redynamiser le marché, mais il reste à voir quels projets en bénéficieront réellement.
En attendant, l’installation de systèmes d’autoconsommation avec batteries devient la nouvelle norme, permettant d’optimiser l’usage de l’énergie solaire. « Aujourd’hui, nous incluons systématiquement des solutions de stockage dans nos devis, ce que nous ne faisions pas auparavant », explique Damien Jaulhac. Bien que le coût initial puisse être plus élevé, le retour sur investissement se montre comparable à l’ancien système. Mais l’incertitude plane encore sur le soutien qui sera apporté à ces initiatives.
Malgré les challenges, les installateurs gardent espoir. « Avec une batterie, on peut atteindre un taux d’autoconsommation de 80 %, contre 50 % auparavant », souligne Damien Jaulhac. Dans le Lot, son entreprise a pu mettre en place des projets démontrant les avantages de cette nouvelle approche. « Nous sommes inquiets, mais nous restons optimistes. L’autoconsommation a de l’avenir », conclut-il.
